Face aux attaques du RN, la LDH soutient les journalistes et défend la liberté de la presse
La LDH dénonce avec force les menaces et pressions exercées contre les journalistes, et défend avec détermination la liberté de la presse, pilier de la démocratie, indispensable corolaire de toutes les libertés.
Un article paru dans la Provence a fortement déplu au Rassemblement National 84 qui, dans un communiqué, s’en est pris nommément à l’auteur de l’article et s’est permis d’interpeller la rédaction du journal, remettant ainsi gravement en cause la liberté de la presse.
Ce communiqué du RN84 a déclenché une véritable chasse à l’homme : le journaliste a été victime d’une violente campagne de cyberharcèlement haineux par des militants d’extrême droite.
Le RN est coutumier de ces méthodes d’intimidation brutales qui incitent ses militants aux agressions verbales voire physiques, et poussent les journalistes et les rédactions à l’autocensure.
Ces attaques contre les journalistes se multiplient et s’intensifient. Récemment, un site d’extrême droite appelait à « mettre une balle dans la nuque » à 190 personnalités dont des dizaines de journalistes.
Le RN, et avant lui le FN, n’aime pas les journalistes qui enquêtent sur ses dirigeants et ses militants. Ce sont des journalistes qui ont :
· Dénoncé le passé de tortionnaire de J.M. le Pen, ses amitiés avec d’anciens SS, ses hommages à Pétain et à l’OAS. J.M. le Pen récemment glorifié par le RN84.
· Révélé le financement du RN par la Russie, son soutien à Poutine lors de l’invasion de la Crimée, sa pseudo validation des élections truquées en Ukraine.
· Publié des photos de militants RN faisant des saluts hitlériens ou arborant des sigles nazis lors de la campagne des dernières élections législatives et dénoncé leurs tweets racistes et antisémites.
Dans tous les pays dirigés par l’extrême droite, la presse est muselée. Marine Le Pen est fascinée par la mise au pas du journalisme dans la Hongrie de Victor Orban. Le RN veut privatiser l’audiovisuel public. Le RN interdit à certains médias d’assister à ses meetings.
A l’heure d’une inquiétante concentration de très nombreux médias aux mains de milliardaires tels V. Bolloré soutenant et diffusant les idées d’extrême droite, il est plus que jamais nécessaire de défendre la liberté de la presse.
La LDH défend une presse plurielle, libre et indépendante du pouvoir politique et économique, avec des journalistes exerçant leur métier en toute liberté.
Sans presse libre, pas de démocratie, ni d’État de droit.