Appel des jeunes salariés étrangers contre 19 OQTF

La LDH du Vaucluse relaie cette pétition initiée par le collectif Rosmerta et s’implique dans la mobilisation contre ces obligations à quitter le territoire français.

Dix neuf Obligations de quitter le territoire français viennent d’être décidées par la préfète. 
Nous demandons votre soutien pour faire lever ces OQTF. 
Ces décisions nous apparaissent incompréhensibles !

Ils sont arrivés mineurs à Avignon entre 2019 et 2021.
Refusés par le conseil départemental sous prétexte de papiers d’identité insuffisants (pas d’extrait de naissance avec photo…), ils sont hébergés et accompagnés par Rosmerta , lieu d’accueil pour enfants en exil avec ou sans parents, et RESF réseau éducation sans frontière.
Ils vont à l’école, passent le CAP, ou le bac professionnel, le réussissent, commencent un apprentissage (dans les secteurs du bâtiment ou de l’agriculture) avec un récépissé de demande de carte de séjour. Ils sont bien intégrés, prennent un appartement, deviennent autonomes. 
Mais les récépissés de 6 mois, à l’arrivée de la nouvelle préfète deviennent des récépissés de 3 mois s’accompagnant d’une généralisation des retards, précarisant leur situation administrative et juridique. Une action est menée, tous les employeurs soutiennent leurs salariés et….  la décision de la préfecture tombe pour 19 d’entre eux, refus de carte de séjour et OQTF. (obligation de quitter le territoire français) arguant que leurs papiers sont faux et que donc ils étaient majeurs à leur arrivée. Pour 2 autres personnes, nous attendons une réponse de la préfecture. ( 4 personnes ont eu une acceptation avec des dossiers similaires)

Un appel à la préfète

Ces décisions sont incompréhensibles. « Je ne comprends pas, je travaille, je paye mon loyer, je ne sais pas que faire, et je suis triste, je ne m’attendais pas à ça, je suis paralysé, comment peut on faire ça et à quoi ça sert? ». Ces OQTF entraînent une suspension de leur contrat. Ils ont décidé de faire un recours auprès du tribunal administratif. Leur avocate partage l’incompréhension, mettant en avant le fait qu’ils exercent un métier sous tension, qu’ils ont effectué leur apprentissage et qu’ils étaient mineurs à leur arrivée. 
Les patrons sont en colère :  » c’est inadmissible, je pense à arrêter mon entreprise tellement je suis écœuré, je forme un apprenti qui travaille bien et que j’apprécie, alors que je galère depuis des années à trouver un employé …et il n’a plus le droit de travailler ! « 

Nous demandons le soutien des citoyen-es, employeurs, enseignant-es pour :
-la levée de ces 19 OQTF
-et la délivrance de titres de séjour,  afin qu’ils puissent continuer à travailler et à poursuivre leur formation.

Lien pour signer la pétition : https://www.change.org/p/appel-des-jeunes-salaries-etrangers-contre-4-oqtf

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